Blog

L’adénomyose : l’endométriose “interne” de l’utérus

L’endométriose touche plus d’une femme sur dix. Pourtant, elle reste encore mal comprise, souvent invisibilisée, parfois même minimisée. Et pourtant, elle peut profondément impacter la qualité de vie, l’intimité, le rapport à son corps… et au monde.

Alors, si tu lis ces lignes, peut-être que tu cherches à comprendre ce que tu ressens, ou à mettre un mot sur des douleurs qui t’accompagnent depuis trop longtemps..

L’endométriose, en quelques mots simples

C’est une maladie gynécologique inflammatoire chronique, dans laquelle des fragments de tissu similaires à la muqueuse de l’utérus se développent hors de celui-ci, là où ils ne devraient pas être : sur les ovaires, les trompes, la vessie, l’intestin, voire parfois jusqu’au diaphragme.

À chaque cycle, ce tissu réagit aux hormones comme s’il était dans l’utérus : il s’épaissit, saigne… mais sans pouvoir s’évacuer. Cela déclenche une inflammation locale, parfois des lésions, des kystes (endométriomes), des adhérences, des douleurs parfois très intenses.

Il n’y a pas « une » endométriose, mais « des » endométrioses

On ne parle plus aujourd’hui de stades (I à IV) mais de formes :

  • Endométriose superficielle : localisée à la surface du péritoine.

  • Endométriose ovarienne : avec kystes de type « chocolat ».

  • Endométriose pelvienne profonde : infiltrant les tissus en profondeur, parfois jusqu’à la vessie, les ligaments, l’intestin, les uretères…

  • Endométriose intestinale : touchant la surface ou l’intérieur de l’intestin.

  • Endométriose urinaire : affectant la vessie et les uretères.

  • Formes extra-pelviennes : plus rares, elles peuvent atteindre le diaphragme, voire la cage thoracique.

Et pourtant, il n’existe pas de lien direct entre l’intensité des douleurs et la “gravité” de la forme. Certaines femmes sans lésion visible souffrent énormément, et inversement.

Les symptômes fréquents de l’endométriose 

Les douleurs gynécologiques sont souvent le premier signal d’alerte. Mais la liste des manifestations est longue, et chaque femme vit la maladie à sa façon.

N

Règles très douloureuses (dysménorrhées)

N

Douleurs pendant les rapports (dyspareunie)

N

Douleurs pelviennes chroniques

N

Saignements abondants ou en-dehors des règles

N

Fatigue importante, épuisement

N

Troubles digestifs (ballonnements, douleurs digestives, constipation…)

N

Troubles urinaires (envies fréquentes, brûlures…)

N

Infertilité ou difficulté à concevoir

N

Douleurs lombaires ou irradiant dans la jambe

N

Douleurs lors des selles

N

Troubles du sommeil liés aux douleurs

N

Anxiété, isolement, baisse du moral...

Ces douleurs ne doivent jamais être normalisées. Si elles te freinent dans ton quotidien, si elles résistent aux antalgiques classiques : ton corps mérite d’être écouté.

Pourquoi l’endométriose apparaît-elle ?

    La science n’a pas encore toutes les réponses. Plusieurs pistes sont évoquées : génétiques, hormonales, immunitaires, environnementales… En réalité, l’origine est souvent multifactorielle, propre à chaque femme.

    Tu peux soutenir la recherche en participant au projet ComPaRé – endométriose (réservé aux femmes majeures).

    Et maintenant… comment vivre avec l’endométriose ?

    Il n’y a pas (encore) de remède magique. Mais il existe des chemins pour mieux vivre avec, pour retrouver un souffle, une énergie, une qualité de vie.

    C’est justement dans cette dimension que mes accompagnements prennent tout leur sens :

    • Comprendre ce qui se passe dans ton corps

    • Explorer des solutions naturelles et adaptées à ton quotidien

    • Apaiser les douleurs, la fatigue, le stress

    • Retrouver un lien plus doux à toi-même

    Je ne te promets pas une disparition des symptômes. Mais je t’ouvre un espace d’écoute, de compréhension et d’outils concrets pour vivre avec plus de sérénité et d’harmonie, au rythme de ton corps.